La moitié des projets de maternité ne sont pas prévus.
Et même quand ils le sont, les futures mamans font faces à leurs soucis d’être une bonne mère.
Ça l’est encore plus quand une maman à plusieurs enfants qui traversent la période d’adolescence, qu’elle soit seule ou accompagnée.
Que vous soyez célibataire ou en couple et chérissez un projet de maternité, il est primordial de prendre conscience de l’impact qu’aura cet enfant dans vos vies.
Cet article a pour but de vous guider et non vous culpabiliser.
Avant toute chose, toutes mamans qui traversent une période de challengeante avec son enfant doit se rappeler que les enfants sont une bénédiction. (psaumes 127 : 3)[1]
Le défis de la maternité peuvent être multiples et de divers ordres.
Lors de mes échanges avec les mamans célibataires par exemple, je constate qu’elles culpabilisent ou pensent ne pas être une bonne mère juste par ce que momentanément leur enfant n’a pas une figure paternelle stable.
Je suis passé par là et croyez-moi c’est bouleversant.
Si l’enfant passe une période difficile ou a un caractère qui n’est pas facile à vivre, il peut arriver de s’interroger négativement sur sa capacité à être mère et à éduquer son enfant.
Nous avons tous en nous un grain de folie, de taille différente d’une personne à l’autre.
Il en est de même pour les enfants (Proverbes 22 : 15)[2]
Ils existent une multitude d’approche pour une meilleure parentalité.
Cependant chaque parent se doit d’être responsable et éduquer son ou ses enfants selon ses convictions et en toute bienveillance.
En ce qui concerne les mamans en couple, elles ont parfois le sentiment de ne pas être assez compétente pour jouer aussi bien le rôle de maman que d’épouse.
Si vous êtes dans l’un de ses cas, je vous invite à faire de votre mieux.
Ne culpabilisez pas, mais évaluez objectivement ce que vous faites déjà de bien.
Ensuite identifiez avec votre conjoint (ou une personne de confiance si vous êtes maman solo) les points qui pourraient être amélioré dans votre rôle de mère.
Surtout n’hésitez pas à demander de l’aide, oui même si vous vous sentez « super women », il peut arriver des moments de baisse de régime, donc apprenez à déléguer selon les possibilités que vous pouvez avoir.
J’entends souvent des paroles comme « j’ai raté l’éducation de mes enfants », ou « je ne suis pas faites pour être mère », et plusieurs autres phrases de cet ordre en période de decouragement.
Si cela vous arrive, ne soyez pas défaitiste mais pensez à vous motiver ou vous faire encourager.
C’est normal d’avoir des moments de vulnérabilité, de doute, mais il faut faire au mieux pour que cela ne s’éternise pas.
Vous êtes capable d’y arriver, il suffit de le décider.
De mettre en place les petites actions nécessaires aux quotidiens pour y arriver.
Pensez à trouver derrière ce défi de la parentalité que vous traversez une opportunité.
Par exemple, la période d’adolescence d’un enfant n’est pas facile à gérer pour une mère.
La communication parent enfant est souvent difficile à ce stade, et les mots ou la manière de s’exprimer peuvent faire l’objet de mauvaises interprétations.
En tant que maman, rappelez vous que vous êtes responsable de ce que vous exprimez, mais vous ne l’êtes pas au sujet de la réaction de votre enfant.
La relation parfois devient temporairement conflictuelle avec votre enfant. Dans ce cas demandez vous ce que vous pouvez faire de mieux à cet instant.
Adaptez vous à son âge, à ses besoins, pour être un peu plus présente, un peu plus affectueuse. Trouvez les mots justes pour instaurez un dialogue efficace avec lui.
Peu importe ce qui s’est passé avant de moins agréable, c’est aujourd’hui que tout se joue.
Et rappelez-vous, vous êtes une bonne mère qui fait du mieux qu’elle peut et avec les moyens qu’elle a.
Bonnes fêtes des mères ! vous êtes braves et dignes !
Je serai ravi d’échanger avec vous en commentaires sur le sujet si vous souhaitez aller plus loin.
N’hésitez pas à lire les articles précédents que j’ai écrit.
Nelly K love coach
Tel : 07 69 71 29 64
[1] Le fruit des entrailles est une récompense
[2] La folie est attachée au cœur de l’enfant
